«Une heure dix minutes pour convaincre !», peut-on résumer la brillante prestation médiatique du Président de la Fédération congolaise de football association (FECOFA), monsieur Constant Omari Selemani, ce jour, mardi 10 décembre 2019 de 11.00’ à 12.10’ chrono, comme invité spécial du patron de la chaîne de télévision Télé 50, Jean-Marie Kassamba, sur son célèbre plateau du «JMK Today». Entendez, «Aujourd’hui, Jean-Marie Kassamba et… Constant Omari Selemani». Entretiens, échanges, débat, tout de ce qui fait bouger les lignes dans l’opinion, dans un magazine à vous couper le souffle…

En direct, sur les antennes de cette télé satellitaire, le monde entier a suivi à chaud, cet entretien à bâtons rompus sans sujets tabous, entre celui qui, pour les besoins de la véracité des faits, devait se faire passer pour le porte-voix d’une certaine opinion des pourfendeurs du patron du football congolais, «JMK», le promoteur de Télé 50.Et, en face de lui, «L’Homme moderne – TH, Toujours humble», comme on aime aussi appeler Constant Omari Selemani, le numéro Un du ballon rond national, le Gianni Infantino congolais.

En une heure et dix minutes d’un véritable super-show télévisé, sans ambages et, avec moins des détours, Constant Omari Selemani est allé droit au but dans ses réponses aux différentes et nombreuses interrogations, non seulement de JMK qui le recevait sur le plateau spécial de Télé 50 pour la circonstance, mais aussi et surtout, à celles tous les téléspectateurs du monde, connectés sur satellite à Télé 50, du «Simplement congolais».

Rien n’a été épargné au passage. Tout a été évoqué, même en diagonale, des sujets de brûlante actualité actualités liés aussi bien aux activités de la Fédération congolaise de football association (FECOFA) que de son animateur principal, Constant Omari Selemani. Du Président de la FECOFA, on a surtout parlé de tout ce dont il est accusé généralement, à tort, a-t-on finalement conclu, au terme de sa prestation médiatique de ce mardi 10 décembre 2019.

GESTION PATERNALISTE.- C’est pratiquement au vitriol que Jean-Marie Kassamba a fait passer le pensionnaire de l’avenue de la Justice, dans le quartier huppé de la capitale, Kinshasa, à la Gombe, Constant Omari Selemani. Il lui a été reproché ses «élans paternalistes, pour ne pas dire monarchistes dans l’organisation des Assemblées générales extraordinaires électives quant à leur localisation, d’une province à une autre, ainsi que la prise en charge des délégués membres de l’Assemblée, en mettant à leur disposition des titres de voyage ou tout simplement, l’affrètement des avions avec eux à bord ; de même que le séjour local aux frais de la FECOFA. Cela frise l’achat des consciences, a estimé Jean-Marie Kassamba». D’emblée, en réaction à ce qui précède, Constant Omari Selemani attribue pareille approche organisationnelle des Assemblées de la FECOFA à «des informations des forces malveillantes qui ne connaissent rien des Statuts de la FECOFA et ne voient pas la réalité en face».

En effet, Constant Omari Selemani pour répondre à Jean-Marie Kassamba a évoqué les assises de l’Assemblée générale extraordinaire de 2001 à l’actuel Pullman Hôtel, ex-Grand Hôtel Kinshasa, lors de l’adoption des Statuts de la FECOFA et c’est au cours de ces assises qu’il a été décidé du «caractère rotatif des Assemblées au niveau des différentes Ligues provinciales de football afin de se rendre à l’évidence des réalités locales de la pratique du football sur fond d’un projet d’appui institutionnel de dotation aux différentes Ligues des sièges fonctionnels… Toutes en ont bénéficié, à l’exception du Katanga qui voudrait disposer d’abord d’un terrain où y sera érigé une construction. Kinshasa qui avait déjà bénéficié de cette acquisition, voudrait revendre leur siège actuel au regard de l’exigüité de la parcelle à Matonge afin d’n acquérir un autre plus spacieuse pour une autre construction».

ACHAT DES CONSCIENCES.- «Achat des consciences» dit-on dans la prise en charge des délégués membres de l’Assemblée générale de la FECOFA. «Le soutenir, c’est un manque de respect envers tous ces messieurs, sérieux, gestionnaires du football au niveau de nos provinces, s’est exclamé le Président de la FECOFA, Constant Omari Selemani ? Car, cette prise en charge fait partie des attributs de notre Association nationale comme décidé par l’Assemblée générale de 2001 ». A l’instar de la FIFA et de la CAF, où les Assemblées générales sont également rotatives et se tiennent selon la seule et unique volonté des sociétaires décidant souverainement et en plénière du lieu de la tenue des prochaines assises de leurs Assemblées générales, les délégués aux travaux étant entièrement pris en charge aussi bien par la que la CAF, devrait-on parler également d’achat des consciences ?  C’est tout simplement irrespectueux pour les membres de ces Assemblées.

(A SUIVRE)