Le secrétaire général de la Confédération africaine de football, Veron Monsengo Omba, en séjour à Kinshasa depuis mardi 7, a tenu, ce mercredi 8 décembre 2021 au siège de la Fédération, une réunion avec les membres du Comité exécutif de la Fédération congolaise de football association, en rapport avec la feuille de route décidée au Caire en Egypte. Le patron de l’administration de l’instance faîtière continentale a fixé l’opinion en déclarant que la CAF n’a pas retiré la gestion à la FECOFA mais plutôt l’accompagne pour la bonne gouvernance…

Selon Veron Monsengwo, la réunion de ce mercredi est la suite logique de la rencontre du Caire de jeudi 2 décembre 2021. «On a eu une réunion en Egypte. Ça c’est le suivi. Il y a eu trois étapes. La première étape comme on était convenue, c’est la prolongation du mandat du comité exécutif actuel et la nomination de deux délégués choisis par la CAF et la FIFA. Il s’agit de Dieudonné Sambi Célé, chargés des Affaires Financières et de Me Kabeya Muana Kalala en matières juridiques que j’ai présenté au comité de la FECOFA».

Répondant à la question sur les spéculations du retrait de gestion financière et administrative ou du retrait de confiance de l’actuel comité exécutif de la FECOFA, le secrétaire général de la CAF a éclairé l’opinion en déclarant que la CAF n’a pas retiré la confiance ni la gestion à la fédération mais une sorte d’accompagnement.  « Nous n’avons pas retiré la confiance au comité exécutif ni la gestion à la fédération, car si c’était le cas on aurait pu retirer tout l’exécutif. C’est un mode différent de fonctionner. On a créé une sorte de mixte. Le comité exécutif est en place et le secrétariat général de la fédération est toujours en place. C’est une nouvelle collaboration », a-t-il dit.

Parlant des statuts actuels de la FECOFA, il a fait savoir qu’ils ne permettent pas de moderniser sa fonctionnalité. « Il faut moderniser les statuts de la fédération et lui donner les outils modernes pour appliquer facilement le principe de la bonne gouvernance. Je n’ai pas dit que la bonne gouvernance n’existait pas. Il n’y a pas des outils pour permettre à tout le monde de voir qu’il y a une bonne gouvernance. Il n’y a notamment de principe de ségrégation de fonctions : le Secrétaire général gère la fédération et le Comité exécutif donne les orientations », a-t-il conclu.

Le secrétaire général de la CAF était accompagné de monsieur Jean-Jacques Marcel Diene, Head of Général’s Office et madame Aline Djounda, assistante du secrétaire général de la CAF.