Le membre du Conseil de la FIFA, Premier Vice-Président de la Confédération Africaine de Football, président de la Fédération Congolaise de Football Association et haut cadre de SCPT (Ex Onatra), Constant Omari Selemani, a porté, ce mercredi 17 juin 2020, contre inconnu au Parquet Général Près de la Cour d’Appel de Kinshasa/Gombe suite à l’utilisation abusive de son identité numérique par un individu non autrement identifié.

En effet, le président Constant Omari est victime depuis plus d’un mois du piratage de son compte twitter par un individu non autrement identifié. Cette personne utilise abusivement son identité numérique pour parler en mal de Monsieur le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi, Monsieur Moïse Katumbi Chapwe et Monsieur Vital Kamerhe.

Après plus de deux heures passées au Parquet Général Près de la Cour d’Appel de Kinshasa/Gombe, le président Constant Omari s’est exprimé en ces termes à la presse : « Je pense que vous avez suivi depuis certain moment qu’un faux compte twitter a été créé à mon nom @présidentomari qui n’est pas le mien et à travers ce compte on a distillé plusieurs twittes compromettant à mon égard, c’est-à-dire en s’attaquant à certaines autorités du pays. J’estime que la gravité de la chose voulait qu’effectivement que je puisse déposer plainte pour qu’une fois pour toute qu’on puisse mettre un terme à ce genre de délinquance ou le gens ne mesurent pas réellement la conséquence de ce qu’ils sont entrain de poser comme acte. Le Procureur Général Prés de la Cour d’Appel de Kinshasa/Gombe nous a promis de mobiliser  tous les moyens pour pouvoir mettre un terme à cette cybercriminalité qui prend de proportion exponentielle. J’ai même saisi twitter pour que c’est faux compte en mon nom soit supprimé ».

Bien avant de porter plainte le président de la Fecofa avait, à travers un communiqué de presse, dénoncé cette usurpation d’identité qui nuit à sa dignité et à sa personnalité. Elle effrite gravement aussi ses bonnes relations qu’il entretient avec les personnes précitées et jette un discrédit sur sa personnalité, alors que de par ses multiples fonctions, il est tenu à une éthique et à un devoir de réserve.

Constant Omari recourt ainsi aux compétences et diligences de la justice afin que l’auteur de ce piratage réponde de son forfait, au regard de la rigueur de la loi.