LES LEOPARDS RD CONGO SE RASSURENT DE PASSER LE BOTSWANA CE SOIR…

  • Le coach Florent Ibenge Ikwange et le capitaine Bobo Ungenda y croient ferme

Ils se sont entraînés hier, mardi 21 juin dans la matinée, au stade de l’UNAM, l’Université de Namibie à 10 minutes de leur hôtel à Windhoek, le Safari Hotels, «A tradition of hospitality since 196 ». Il y avait, sur l’aire de jeu universitaire, comme d’habitude, «de la joie et de la bonne humeur». On se préparait, après avoir éliminé le Mozambique en quarts de finale (1-0), le dimanche 19 juin 2016 dernier au Sam Nujoma Stadium, à rencontrer en 2ème demi-finale ce mercredi 22 juin à partir de 19 heures 30’ le Botswana, vainqueur au tour précédent du pays organisateur, la Namibie aux tirs au but (5-4) après le nul d’un but partout au terme du temps réglementaire.

ARRIERE GOUT AIGRE-DOUX DE L’INACHEVE.- Peu avant leur petit-déjeuner, le capitaine des Léopards RD Congo à la Cosafa Castle up 2016 tout comme le coach Florent Ibenge Ikwange n’ont pas caché leurs sentiments empreints de l’inachevé lors de la demi-finale mozambicaine. On s’est qualifié certes, mais il n’y a pas eu de la manière. «Nous en sommes conscients, reconnaît le capitaine des Léopards RD Congo, Baudrick Bobo Ungenda Muselenge. On s’est entraîné depuis lors en conséquence pour ne plus tomber dans les mêmes erreurs qui ont failli nous coûter la qualification le dimanche dernier face au Mozambique. Nous en avons tiré toutes les bonnes leçons».

Florent Ibenge Ikwange, pour sa part n’avait pas été très content non plus malgré la victoire sur le Mozambique (1-0) en prime de la qualification. «Certes qu’en=tant compétiteur, il fallait à tout prix gagner. C’était un match de coupe. Pour ce soir – du mercredi 22 juin 2016- nous apporteront de nombreux correctifs technico-tactiques surtout qu’on aura en face une autre équipe beaucoup plus incisive, avec des attaquants très très rapides. On y a travaillé dessus… En définitive, il ne faudrait pas se le cacher, la RD Congo n’aura pas été invitée pour de la figuration. Nous sommes champions d’Afrique ! Qu’on se le dise bien et nous devons défendre valablement notre classe. On a grandement envie de jouer le 25 juin prochain, la grande finale et non le lever de rideau de la petite finale…».

DAVANTAGE DES COSAFA CASTLE CUP.- En marge de l’organisation de la Cosafa Castle Cup 2016, le coach Florent Ibenge Ikwange a apprécié à sa juste valeur l’initiative zonale qui devrait inspirer les autres zones du Conseil supérieur du sport en Afrique (CSSA)  de l’Union africaine. La Cosafa Castle Cup devrait faire tâche d’huile sur le continent. Non seulement, au-delà de la compétition proprement dite, multiplier les échanges et contacts entre footballeurs de différents pays et permettre le rapprochement des peuples.

De telles compétitions, comme la Cosafa Castle Cup, arriveront à mieux impacter sur la population jeune à travers des descentes dans les écoles, comme le lundi 20 juin dernier pour les Léopards RD Congo à Immanuel Shifidi Secondary School de Windhoek. De belles actions justifiant sur le terrain la réelle portée de la responsabilité sociale du football. Les dons en matériels et en équipement de football offerts aux élèves permettront en outre de développer le football à la base, particulièrement le football féminin comme l’a préconisé le sécrétaire général de la Namibian Football Federation (NFA).

ABEL XAVIER, UN CHIC TYPE.- Des échanges d’expériences, le technicien congolais, Florent Ibenge Ikwange en a eus effectivement notamment avec Abel Xavier, le sélectionneur principal du Mozambique. Très surpris, Florent nous a confié que de loin, l’on croirait autre chose de Abel Xavier. «Mais, c’est un chic type, très très sympa. On a bien échangé avec lui. Curieusement, nous sommes si proches l’une t l’autre dans nos visons sur la pratique du football à la base par l’amélioration des fondamentaux de notre discipline sportive. Notre football pèche souvent par là».