(SUITE ET FIN)

Cette 5ème livraison  est la dernière de notre série de publications relatives au  compte-rendu des matières traitées au cours de ce déballage d’un autre genre qu’a été le plateau spécial sur la chaîne de télévision Télé 50 où Constant Omari Selemani était l’invité spécial de Jean-Marie Kassamba et de son émission télévisée «JMK Today ». On chute sur leurs échanges sur  ce que d’aucuns on qualifié d’une certaine forme d’ingratitude de la Fédération congolaise de football association (FECOFA) et de son insolvabilité salariale vis-à-vis du coach Jean-Florent Ibenge Ikwange, alors sélectionneur principal des Léopards seniors Pros A et A’. Celui-ci, tout au long de son mandat quadriennal, de 2015 à 2019, ne cessait de se plaindre de nombreux mois d’arriérés des salaires et primes.  

Il a été aussi question, pour clore les entretiens entre Constant Omari Selemani et Jean-Marie Kassamba dans son émission télévisée «JMK Today » du mardi 10 décembre 2019  dernier, de la traditionnelle interrogation de l’opinion sportive, toujours d’actualité à la FECOFA, sur «A quand le départ de Constant Omari de la présidence?». Ces échanges à téléphone ouvert, avouons-le, ont tenu en haleine les nombreux téléspectateurs de Télé 50 durant «une heure et dix minutes», de 11.00’ à 12.10’ chrono. Surtout, ils ont été très riches en renseignements et enseignements. De nombreuses vérités cachées, livrées à la connaissance publique pour faire taire enfin, bien des spéculations et procès d’intentions dans le chef des gestionnaires de la Fédération congolaise de football association (FECOFA) qui ne font que leur travail….

 ON A CRACHE SUR IBENGE COACHE.- On aurait craché sur Jean-Florent Ibenge Ikwange. On l’a pratiquement «remercier en monnaie de singe, comme un va-nu-pieds au regard de tout ce qu’il a donné au pays et au football national en sus de nombreux mois d’arriérés de salaires impayés». Le président de la FECOFA, Constant Omari Selemani, sur cette interrogation, s’est vite retranché sur son droit de réserve, en sa qualité de patron de l’organe faîtier du football national : «C’est à Jean-Florent Ibenge qu’il faudrait poser de telles questions. Je suis assez pudique pour ne pas dire certaines choses ici, en public, sur ce dossier de l’ancien sélectionneur national principal de la RD Congo».

Néanmoins, l’invité de Jean-Marie Kassamba de « JMK Today » sur Télé 50 a tenu à circonscrire le contexte dans lequel, il est parvenu à des arrangements à l’amiable, «à un compromis respectueux entre moi et lui. Et ce, après des entretiens particuliers que j’ai eus, en toute discrétion entre moi et les joueurs de l’Equipe nationale au Caire… Ces derniers m’ont dit des choses en aparté que je ne pourrais étaler ici, sur ce plateau… ».

S’agissant de la rémunération du coach Jean-Florent Ibenge, le président de la FECOFA, Constant Omari Selemani, a rappelé les prescrits contractuels ad hoc qui stipulent que «la FECOFA ne gère le coach que techniquement. La partie financière relève du Gouvernement de la République. Les salaires de l’entraîneur ne passent jamais par la FECOFA. Ils sont versés directement dans les comptes du sélectionneur national principal». C’est donc bien clair là-dessus.

D’aucuns, au cours de cette émission, ont voulu savoir envers qui, Constant Omari  a plus d’estime entre Jean-Florent Ibenge et Christian Nsengi, son successeur. Celui-ci ne s’est pas prêté à ce parallélisme d’approche entre ces deux techniciens. Pour lui, «Jean-Florent Ibenge a fait son temps. Il a un joli parcours de 2015 à 2019 en qualifiant la RD Congo à toutes les phases finales de la CAN de cette olympiade en sus d’une médaille de bronze à la CAN-Guinée équatoriale 2015. Une consécration continentale au CHAN-Rwanda 2016 et une fulgurante ascension au niveau du classement FIFA/Coca-Cola en quittant les bas fonds jusqu’à nous retrouver dans le Top 50 mondial… Christian Nsengi Biembe vient d’arriver. Il n’a encore qu’un mandat provisoire de 6 mois probatoires. Il faudra l’attendre aux 6 mois échus pour le juger aux résultats».

Mais, le président de la FECOFA, Constant Omari Selemani, ne s’est pas limité aux performances des entraineurs. Ce qui importe le plus pour lui, c’est l’actuel niveau, fort apprécié du football congolais : «Voici en effet, près d’une décennie qu’au niveau des compétitions interclubs de la CAF, il y a au mois deux clubs du pays qui jouent la phase de groupes de l’une des deux compétitions continentales, celle de la Ligue des Champions d’Afrique ou de la Coupe de la Confédération. Aujourd’hui, nous sommes dans le TOP FIVE (TOP 5) du football africain. C’est le plus important pour moi, président de la Fédération».

A QUAND POUR QUITTER LA FECOFA.- Enfin, la traditionnelle interrogation : « A quand vous quittez la FECOFA ? ». A cette question de Jean-Marie Kassamba, Constant Omari Selemani ne s’est pas offert des contours pour répondre. Son départ de la présidence de la FECOFA est cependant conditionné : «Ce sera le jour où j’aurai,

  • primo : fini le grand projet du Centre technique national de la FECOFA à Kinkole ;
  • secundo, finalisé les reformes de la formation modulaire du football d’âges et féminin ;
  • tertio, achevé la modernisation du siège de la Fédération et ;
  • quarto : amené le Gouvernement à réhabiliter et moderniser les stades nationaux qui existent. C’est ce jour là que j’aurais ma conscience en paix, d’avoir parachevé mon œuvre».

Un aveu de taille de l’hôte d’honneur de  L’Homme moderne, Constant Omari Selemani, avant de quitter le plateau spécial de «JMK Today». Jean-Marie Kassamba reconnaissait en effet que «son invité, finalement, n’avait pas froid aux yeux», avait-il lâché. Et, Constant Omari Selemani rebondit avant de passer derrière les rideaux : «Je suis un homme de vérité. La vérité vraie qui se dit calmement et poliment, comme je l’ai fait. Notre République est démocratique, aussi, ai-je droit à la liberté de la parole. Je suis effectivement patriote démocrate»….

FIN DE L’EMISSION.-